Rencontres d’une journaliste ukrainienne avec 2 classes au lycée

Dans le cadre de la semaine de la presse à l’école intitulée « S’informer pour comprendre le monde », M.Herpin a organisé une double rencontre le 25/03/2002 entre ses 2 classes de STMG et une journaliste d’origine ukrainienne (soit 4 semaines après l’invasion de l’Ukraine).Ces rencontres font suite à son reportage diffusé le 3/3 dans « Envoyé spécial » intitulé « Ne viens pas, c’est la guerre ! » et aussi, après plusieurs heures d’étude en classe sur les causes de la guerre.

Elles ont donné des échanges passionnants avec des Terminales très curieux. Pour un souci de facilité de lecture, le choix a été fait d’éviter le doublon des questions, ainsi que de ne pas mettre les interventions de l’enseignant, ceci afin de mettre en avant les réponses de la journaliste témoin des évènements qui touchent son pays. Enfin, Tétiana remercie grandement chaque élève pour sa réactivité et son écoute.

Questions posées par les TGF notées par Amara Anaïs et Dost Hina

  1. Pourquoi vos parents ne quittent pas le pays ? « Pour servir le pays »

    2. Quel ressenti aviez-vous après avoir entendu qu’il y avait la guerre ? « Triste, je ne pensais pas que cela prendrait autant d’ampleur ».

    3. Comptez-vous repartir en Ukraine ? « Oui mais pas pour faire la même chose, je ne suis pas très à l’aise avec le fait d’apparaître face à la caméra, c’était ma première fois ».

    4. Où vont les ukrainiens qui fuient ? « Principalement à l’est de l’Ukraine et en Moldavie, au moment où je parle il y a plusieurs millions de réfugiés ».

    5. Vous ne voulez pas faire la même chose 1 mois après ?  « Non car il n’y aura pas les mêmes émotions et je me suis trop surpassée en filmant ma famille car pour moi cela est très intime ».

    6. Pourquoi la Russie a –t-elle envahi l’Ukraine ?

    « Car la Russie fait son maximum afin que l’Ukraine ne s’approche pas de la frontière de la Russie. »

    7. L’alliance avec l’Ukraine a était refusée ? « Oui ».

    8. Quand pensez-vous que la guerre s’arrêtera ? « Si seulement j’en avais la réponse. Personne ne sait. J’ai peur que cela aille plus loin, dans d’autres pays. »

    9. Pourquoi la Russie attaque l’Ukraine mais pas la Géorgie ? « La Russie l’a déjà fait ».

    10. Avec l’arme nucléaire peut-on faire ce qu’on veut ? « La Russie n’est pas le seul pays à l’avoir ».

    11. Pourquoi aucun pays n’aide l’Ukraine à se défendre ? « On pense que des pays l’aide avec des fournitures d’arme d’un camp à un autre ».

    12. La Chine est-elle du côté de l’Ukraine ou de la Russie ? « La Chine a l’air d’être avec la Russie ».

    13. Quel sera l’élément déclencheur pour arrêter la guerre ?  « Je ne sais pas car je ne suis pas experte. Peut-être que Poutine avait juste besoin de l’annexer mais à vrai dire ça va bien plus loin que cela ».

    14. Pourquoi le voisin de votre grand-mère a fait des cocktails Molotov ? « Pour se défendre ».

    15. Pourquoi êtes-vous venu vous installe en France ?  « Pour étudier ! Et puis j’ai trouvé que la qualité de vie était meilleure en France ».

    16. Vous sentez vous bien ? Vous réussissez à dormir ? « Non, je dors avec mon téléphone allumé, j’attends constamment leur « ça va ».

    17. Y a-t-il des moments qui vous redonnent le sourire ? « C’est très psychologique comme question, mon travail me permet de m’évader ».

    18. Quel âge on vos enfants ? « 2 et 6 ans ».

    19. Parlez-vous le Russe ? « Oui, c’est un héritage de l’URSS, mes parents travailler pour eux donc tout le monde parlait en russe et la télé aussi était en russe. Mais la télé de maintenant n’est plus en russe donc les enfants de maintenant n’ont pas cette chance de parler les deux langues ».

    20. Y a-t-il des voyages scolaires entre l’Ukraine et la Russie ? « Non il n’y a pas ce type de programme. On peut aller en Russie seulement pour y étudier ».

    21. Si la Russie gagne la guerre, que se passera-t-il pour les ukrainiens ? « Il n’y aura plus d’ukrainien, c’est dramatique. La guerre c’est aussi toutes les familles qui sont détruites, les écoles fermées, les vies qui s’arrêtent. En ce moment en France les réfugiés ukrainien sont accueillis les bras ouverts, mais la France ne se comporte pas de la même manière avec les Syriens qui vivent la guerre eux aussi, qui sont sous les ponts car on ne les accepte pas. J’aimerais qu’on ne les oublies pas » !

    22. Quel sujet compliqué avez-vous traité durant votre carrière ? « Je pense que c’est la question des homosexuels en Tchétchénie ».

    23. La police est-elle toujours aux services de l’Ukraine ? « Oui ».

    24. Vous vouliez être journaliste pour dénoncer des choses ? « C’est très philosophique mais c’est plutôt pour en quelques sortes raconter des histoires réelles ».

    25. Tout le monde peut–il servir pendant cette guerre ? « Non mais ceux qui ne s’inscrivent pas à l’armée reste quand même très solidaire entre eux. Par exemple, j’ai vu des petites filles aider et faire à manger pour les militaires ».

    26. Êtes-vous connu en Ukraine ? « Non, ni en France non plus. Ce n’est pas mon but ».

    27. Êtes-vous à l’aise avec le fait d’être sur un plateau ? « C’était ma première fois et je pense que cela se voyais. Je n’aime pas ça, ce n’est pas comme si j’avais fait un journal sur un braquage dans une banque ! »

Autres questions posées par les TM notées par Karatay Claudia

  1. Pourquoi éteindre les lumières ? : « Pour ne pas être la cible des bombardements, il faut mettre une petite lumière mais pas du côté de la route et être discret »

    2. Est-ce que votre mari a accepté que vous alliez en Ukraine ? « Oui mon mari n’a pas le choix, il a accepté mon métier »

    3. Est-il possible qu’elle rapatrie sa famille en France ? « Les hommes de 18 à 60 ans ne peuvent pas quitter le pays »

    4. Était-elle méfiante des conducteurs qui la conduisait en Ukraine ? « Non en tant que journaliste nous avons l’habitude »

    5. Est-elle rentrée facilement de L’Ukraine ? « Non, nous traversé la frontière à pied pendant 18 heures »

    6. Après tout ça y-a-t-il eu des suivis eu des suivis psychologiques ? « Non car être journaliste c’est un choix personnel, ce n’est pas imposé »

    7. Y a-t-il des ressemblances avec la Seconde Guerre mondiale pour sa grand-mère ? « Ma grand-mère vient dans un endroit calme mais elle est angoissée et s’inquiète pour ses petits-enfants »

    8. Est-il obligé de faire la guerre pour les plus de 18 ans ? « Non rien ne t’oblige à faire la guerre mais tu serviras à autre chose »

    9. Est-on obligé de dire « vive les héros » ? « Non, c’est une façon de saluer, on peut même dire ça en fonction d’une fête »

    10. Pourquoi avez-vous besoin d’une autorisation pour filmer en Ukraine ? « L’armée est stressée, alors elle désire une autorisation (donnée par France 2) »

    11. Avez-vous entendu des bombardements ? « Oui on a entendu des bombardements, on se cache alors dans les caves des hôtels »

EXPERTS à l’École : les gendarmes de l’IRCGN rencontrent les élèves du lycée René Cassin à Gonesse !

Article original : http://www.sciencesalecole.org/experts-a-lecole-les-gendarmes-de-lircgn-rencontrent-les-eleves-du-lycee-rene-cassin-a-gonesse/

 

Dans le cadre de l’opération « EXPERTS à l’École » pilotée par « Sciences à l’École », des lycéens de première STL ont eu le privilège de rencontrer deux gendarmes experts de l’IRCGN (Institut de Recherche Criminelle de la Gendarmerie Nationale), qui se sont déplacés au lycée René Cassin à Gonesse (académie de Versailles) le lundi 21 mars 2022. 

Le lycée René Cassin à Gonesse a intégré le réseau d’établissements de l’opération « EXPERTS à l’École », suite à un appel à candidatures lancé dans l’académie de Versailles en 2021 par « Sciences à l’École » et grâce au relais assuré par Dominique Noisette, Inspectrice d’académie – Inspectrice pédagogique régionale de physique-chimie.

Au total, trois collèges et deux lycées des académies de Versailles et de Paris se sont vu remettre un kit complet de matériel en 2021, grâce auquel ils sont en mesure de mener des actions pédagogiques à destination de leurs élèves. En outre, dix enseignants exerçant dans ces établissements scolaires ont bénéficié d’une formation ambitieuse dans le domaine de la criminalistique, aux côtés de gendarmes représentant cinq Régions de Gendarmerie, lors d’un stage organisé sur le site de l’IRCGN à Pontoise du 25 au 27 octobre 2021.

Andréa Lacotte, Stéphane Jeune et Philippe Martinho, tous trois professeurs de physique-chimie, coordonnent les activités en lien avec l’opération « EXPERTS à l’École » au lycée René Cassin. Afin de soutenir leur action, le colonel Grégory Briche, Chef de la Division Criminalistique Physique et Chimie de l’IRCGN et membre du comité scientifique de l’opération EXPERTS, et l’adjudant-chef Stéphane Martinez-Raposo, expert au département Microanalyse de l’IRCGN, se sont rendus au lycée à la rencontre des élèves d’une classe de première STL pour une après-midi d’échanges et d’immersion au cœur des missions et métiers de la gendarmerie scientifique.

L’intervention des gendarmes dans ce groupe de 16 élèves concernait l’analyse de prélèvements pileux dans le cadre d’une enquête fictive portant sur un homicide. Après découverte de l’activité, la classe a été partagée en deux groupes distincts de huit élèves qui ont permuté à mi-séance.

Le premier atelier consistait en une mesure directe de l’épaisseur des prélèvements pileux par utilisation du microscope numérique du kit « EXPERTS à l’École » mis à disposition de l’établissement par « Sciences à l’École ». Le second atelier proposait aux élèves de déterminer l’épaisseur de l’échantillon par diffraction de la lumière issue d’une source laser.

L’après-midi, rythmée par les échanges nourris entre élèves, gendarmes et enseignants, a été marquée par deux temps forts :

  • les gendarmes, qui avaient apporté du matériel technique et des échantillons, ont organisé une démonstration grandeur nature des processus de prélèvements d’indices, au cour de laquelle plusieurs élèves se sont retrouvés équipés de gants et de la tenue de type « lapin blanc » ! Une observation au microscope numérique a permis d’effectuer une distinction entre éléments pileux humains et animaux, dont les élèves ont pu déterminer l’épaisseur ;

  • les discussions entre élèves et gendarmes qui ont présenté leurs missions au sein de l’IRCGN et ont détaillé leurs parcours et leurs motivations ; l’occasion pour les lycéens de mesurer l’exigence des métiers de la gendarmerie scientifique et la très grande probité de celles et ceux qui s’y engagent.

Dominique Noisette, IA-IPR de physique-chimie, également présente, a tenu à remercier chaleureusement les gendarmes de l’IRCGN, soulignant les bénéfices d’une telle rencontre aux yeux des lycéens, témoins de l’engagement et du sens des valeurs des gendarmes présents.

Crédits photos : Régis Drexler (Sciences à l’École) 


« Sciences à l’École » s’associe pleinement à ces remerciements. Ces rencontres, au plus près des élèves, démontrent avec force que la Gendarmerie nationale et l’Éducation nationale ont vocation à agir conjointement en direction de la jeunesse, en la sensibilisant au respect des valeurs et principes de la République au travers, entre autres, de la pratique et la réflexion scientifiques.

“La Vie est un Songe” un court métrage réalisée dans le cadre du Ciné-Club, avec les voix des élèves du lycée

 

 

BONUS : interviews des élèves du Ciné-Club sur le thème du rêve !

 

Le club-cinéma du lycée René Cassin est aussi un espace d’échange et de partage!

Le thème de cette 12ème édition de Nikon Film festival est un rêve, mais qu’est-ce qu’un rêve?

Dans cette vidéo, vous retrouverez les interviews réalisés par Georgina, élève de 2nd, au sein du club-cinéma, des réflexions ô combien pertinentes accompagnées d’une bande-son crée par Mathieu, élève de Terminale STL!

 

 

Cérémonie officielle de remise des attestations E3D et labellisation 2021

Sous l’impulsion de la Direction des services départementaux de l’Éducation nationale du Val-d’Oise, une cérémonie inédite était organisée le mardi 28 septembre à Goussainville pour la remise des labels E3D.

En présence du maire de la ville, Abdelaziz Hamida, la Direction des services départementaux de l’Éducation nationale du Val-d’Oise, représentée par Guylène Mouquet-Burtin et Valérie Dautresme, a organisé une cérémonie valorisant les projets de développement durable des 11 établissements labellisés E3D des villes de Goussainville, Arnouville et Gonesse.

Ainsi, Florence Bouteloup, Cheffe de mission académique EDD a distingué les établissements pour leur labellisation. Soutenus par les équipes éducatives, les élèves éco-délégués pour certains, ont présenté les actions évolutives de leur établissement. La diversité des projets engage différents objectifs de développement durable et a été saluée par une remise d’attestation, de stickers et d’un poster « Good Planet » du réseau Canopé encadré et offert par la ville de Goussainville à tous les établissements.

Chaque école, collège ou lycée a dévoilé une action phare de développement durable parmi celles s’inscrivant dans le dossier de candidature de labellisation E3D de l’académie de Versailles.
Tour à tour, les élèves se sont prêtés à un exercice d’éloquence, une mise en scène visant à faire apprécier la diversité des actions menées et encouragées par un engagement fort des élèves, des enseignants et des partenaires.

Consulter la présentation détaillée :

Présentation des actions du Val-d’Oise

 

Quelques actions inspirantes :

  • École élémentaire Roger Salengro (Gonesse) – niveau 1
    Tri des déchets et mise en place d’un compost pour les plantations de l’école
  • École primaire Jacques Prévert (Goussainville) – niveau 2
    Préservation de l’eau
  • Collège Robespierre (Goussainville) –  niveau 1
    Lutte contre la pollution, préservation de la flore et des océans
  • École maternelle Lucie Aubrac (Gonesse) –  niveau 1
    Tri des déchets, création de jardin, aménagement de l’espace pour favoriser la faune
  • École Marie-Pape Carpentier (Gonesse) –  niveau 1
    Mise en place d’ateliers pour favoriser la santé et le bien être
  • Lycée Virginia Henderson (Arnouville) –  niveau 1
    Réalisation d’une fresque murale ODD, d’un mur végétalisé et court-métrage « Clean » de Arkenciel Compagnie
  • Collège Jean Moulin (Arnouville) – niveau 1
    Aménagement de la cour avec des palettes
  • École élémentaire louis Pasteur (Goussainville) – niveau 1
    Réduction du gaspillage alimentaire
  • École élémentaire Paul Langevin (Goussainville) – niveau 1
    Restauration des écosystèmes, construction d’abris pour les animaux
  • École Sévigné (Goussainville) – niveau 1
    Développer la solidarité et l’empathie, sensibilisation au handicap

 

En plus des 109 déjà labellisés, le Val-d’Oise se distingue avec 79 nouveaux établissements, soit 27% des établissements labellisés de l’académie en 2021. Ainsi, dans cette dynamique, des cérémonies seront organisées localement afin d’étendre cette reconnaissance à tous les établissements du premier et du second degré labellisés cette année.

Pour cette circonscription, la Direction des services départementaux de l’Éducation nationale du Val-d’Oise s’appuie sur l’accompagnement attentif de Monira Bey (IEN de Goussainville), Karine Garcia (IEN de Gonesse), Élodie Foussard (IEN en charge du dossier EDD), Caroline Cluzet-Le Breton (CPC) et Serge Hebrard (CPD EDD-Sciences).

 

#3020 : un court-métrage de lycéens contre le harcèlement

LE FILM :

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LE PROJET :

Escales danse au lycée Cassin

S’initier à l’art chorégraphique par le prisme des cultures du monde arabe et de l’Afrique subsaharienne en classe de seconde

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ON PEUT TOUJOURS ÉCRIRE, ON PEUT TOUJOURS LIRE… PLATEFORME DE PARTAGE D’ÉCRITURES / LECTURES

En cette période de confinement le blog “on peut toujours écrire, on peut toujours lire” à destination des élèves et enseignants, a été initié par l’académie de Versailles.

Ce site propose aux élèves et aux enseignants d’écrire et lire en cette période de confinement où l’écoute de l’autre, le partage et la solidarité sont plus que jamais nécessaires.

Voilà pourquoi s’ouvre un espace de partage d’écriture sous la conduite d’écrivains, et de lecture de textes proposés par ces auteurs.

Professeurs et élèves trouveront sur le blog, « Mon printemps 2020 : se souvenir de…, On peut toujours écrire…, On peut toujours lire.. » accessible à l’adresse suivante  : http://www.onpeuttoujours.ac-versailles.fr/

– deux propositions d’écriture postées deux fois par semaine par des écrivains. Ces propositions  pourront donner lieu à  de courts écrits, de brèves capsules audio.

– une page dédiée à la lecture nommée le Cercle des lecteurs nomades, comportant une liste de livres libres de droit et gratuits (pour cette raison essentiellement patrimoniaux), ainsi qu’un espace de commentaires et de partages pour les lecteurs.”

Isabelle Antoine, Professeure-documentaliste